Statut juridique dropshipping : Quel statut juridique choisir en dropshipping?

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Je me rappelle parfaitement du moment où j’ai réalisé mes toutes premières ventes en dropshipping. J’étais surexcité : j’avais vendu une dizaine de produits en une nuit grâce à une simple campagne de pub Facebook. Le lendemain, je me suis demandé si je devais déclarer ces revenus ou non. Honnêtement, j’avais peur de faire les choses de travers, de me retrouver face aux impôts ou à l’URSSAF.

J’avais vu des tas de gens me dire : “T’inquiète, tu peux faire quelques ventes sans rien déclarer”. Pourtant, je savais au fond de moi que cette astuce me causerait des ennuis à un moment ou à un autre.

J’ai donc décidé de me renseigner : auto-entrepreneur (micro-entreprise), SASU, EURL, SARL… La première chose que j’ai découverte, c’est qu’il n’existe pas un statut “parfait” pour tout le monde. Ça dépend de tes objectifs, de ton chiffre d’affaires, de ta stratégie d’évolution, et même de ton pays (France, Belgique, Canada…).

C’est pourquoi il est absolument crucial de clarifier ta vision et de te poser les bonnes questions : tu veux faire du dropshipping pour arrondir tes fins de mois ou pour en faire un vrai business qui va te permettre de vivre à plein temps ? Te sens-tu prêt à gérer une structure plus complexe (et plus protégée) ou as-tu surtout besoin de simplicité et d’agilité ?

Statut juridique dropshipping - Faites la déclaration de vos ventes
Statut juridique dropshipping – Faites la déclaration de vos ventes

Parce que j’ai moi-même traversé ces phases de questionnement, je vais te partager ce que j’ai appris pour que tu puisses déterminer rapidement quel est le meilleur statut juridique pour ta situation.

Les points que je vais te révéler s’appliquent à la fois au dropshipping sur Shopify, sur d’autres plateformes e-commerce, et même si tu utilises Amazon FBA ou AliExpress. Je vais aussi te montrer pourquoi, dans certains cas, tu vas préférer être auto-entrepreneur (ultra simple à mettre en place) alors que d’autres fois, c’est la SASU ou l’EURL qui va te sauver la mise en termes de protection de patrimoine, de TVA ou d’optimisation fiscale.

Statut juridique dropshipping : pourquoi déclarer ses premières ventes est indispensable

Pour être transparent, j’ai déjà vu des gens dire : “Fais tes premières ventes, teste ton marché, et seulement quand ça prend, déclare-toi”. Cette approche peut sembler pratique, mais c’est illégal si tu n’as aucun statut et que tu encaisse des revenus réguliers issus de la vente de produits. En effet, la loi prévoit que toute activité commerciale habituelle (ce qui est le cas du dropshipping) doit être déclarée.

Je me rappelle encore le conseil maladroit que j’ai suivi à mes débuts : “Fais juste quelques ventes pour voir si ça marche”. Le stress que j’ai eu quand j’ai réalisé que ces ventes pouvaient être requalifiées en travail dissimulé ! Crois-moi, tu n’as pas envie de t’attirer les foudres de l’administration française ou belge ou canadienne.

En plus, le fait de te déclarer va te permettre d’avoir un numéro SIRET, un numéro EORI (si tu importes depuis l’extérieur de l’Union européenne) et de faire tes factures proprement. Sans parler de la crédibilité supplémentaire auprès de tes clients, de tes fournisseurs et même de ta banque (si tu cherches un compte pro). Bref, ça te donne une assise plus sérieuse et tu dors bien mieux la nuit.

Alors, si tu as encore un doute : oui, même pour trois ventes, tu devrais te déclarer ! Pas forcément de quoi paniquer, car le statut auto-entrepreneur est très accessible et rapide à mettre en place. Je t’explique tout juste après.

Comment choisir entre l’auto-entreprise et la société pour son dropshipping

Quand j’ai lancé mon tout premier site e-commerce, j’ai choisi d’être en auto-entrepreneur. Pourquoi ? Principalement pour trois raisons : c’était gratuit (à l’époque), rapide, et j’avais peur de me lancer dans un statut plus lourd. Je ne savais pas si je voulais faire du dropshipping mon job à temps plein.

Petit rappel : l’auto-entreprise est une forme d’entreprise individuelle qui offre une simplicité administrative et comptable incomparable. Au niveau des charges, tu ne paies des cotisations que sur ce que tu encaisses (un pourcentage de ton chiffre d’affaires). Il n’y a pas de TVA à facturer tant que tu ne dépasses pas un certain seuil, et les formalités sont vraiment limitées. Tu peux alors te concentrer sur l’essentiel : trouver des produits rentables et faire exploser tes ventes !

Ceci dit, le statut auto-entrepreneur a un inconvénient majeur : ta responsabilité n’est pas entièrement séparée de tes biens personnels. Si tu as des litiges, des dettes ou un souci judiciaire, tes biens peuvent être menacés (même s’il existe des mécanismes de protection, comme la déclaration d’insaisissabilité). Et puis, la micro-entreprise a un plafond de chiffre d’affaires : actuellement aux alentours de 188 700 € pour les activités de vente (même si ce plafond évolue). Si tu cartonnes vraiment et que tu fais plus que ce seuil, il faudra changer de statut.

Tu vois donc qu’il y a un choix à faire :

  • Commencer petit avec un statut auto-entrepreneur pour tester, en acceptant la limite du chiffre d’affaires.
  • Passer tout de suite en mode “business solide” avec une SASUEURL ou SARL (si tu es plusieurs) pour protéger ton patrimoine et envisager un développement plus ambitieux.

En ce qui me concerne, j’ai commencé avec l’auto-entreprise. Le jour où j’ai dépassé mon plafond, j’ai créé une SASU pour bénéficier de la récupération de TVA, me verser un salaire (bulletin de paie) et donner un côté plus pro à mon business.

Les spécificités en Belgique, Canada et autres pays

Je sais qu’il n’y a pas que les lecteurs en France qui s’intéressent au statut dropshipping. En Belgique, par exemple, tu peux très bien exercer en entreprise individuelle ou opter pour une société (SRL, SA…). En gros, le principe est similaire : si tu es seul et que tu ne veux pas de structure lourde, tu peux démarrer en tant qu’indépendant (c’est l’équivalent de l’auto-entrepreneur). Mais attention, ta responsabilité est plus engagée. En revanche, une SPRL (ou SRL désormais) te protège mieux au niveau de ton patrimoine.

Au Canada, tu as aussi la possibilité de créer une entreprise individuelle (travailleur autonome), une société en nom collectif ou une société par actions (l’équivalent de la SAS / SARL). Et à chaque fois, tu retrouveras la même logique : plus c’est simple, moins c’est protecteur, et plus c’est “costaud”, plus ça demande de la gestion et des formalités, mais avec une meilleure protection et des avantages fiscaux (comme la récupération de la TVA ou plutôt la TPS/TVQ au Canada).

De manière générale, dans tous ces pays, tu as l’obligation de déclarer l’activité dès lors qu’elle devient habituelle. Un mineur ne peut pas vraiment se lancer en dropshipping sans un représentant légal, et toute vente doit se faire dans la légalité. Oui, c’est un peu boring, mais c’est le jeu ! Surtout quand on veut créer un e-commerce sérieux, qu’on vend à l’international, et qu’on encaisse de l’argent sur un compte PayPal, Stripe ou une banque.

Avantages et inconvénients de créer une société (SAS, SASU, SARL, EURL…)

J’ai moi-même franchi le pas il y a quelques années quand j’ai vu que mon chiffre d’affaires était en forte croissance. Je me suis dit qu’avec une société, je pourrais :

  • Déduire la TVA (et la récupérer) sur mes pubs Facebook, mes achats de matériel informatique, mes services marketing.
  • Avoir une protection : en SASU ou EURL, c’est la société qui contracte avec les fournisseurs. Si jamais un gros souci juridique pointe le bout de son nez, ce n’est pas “moi” personnellement, mais ma société qui est engagée (sauf faute de gestion grave).
  • Embaucher des freelances ou salariés plus facilement, me verser des dividendes, et faire entrer de nouveaux associés si je veux.

En somme, c’est un level up qui me permet de passer d’un “petit” business à un business plus ambitieux, plus professionnel.

Mais, soyons clair, il y a aussi des inconvénients à créer une société pour ton dropshipping :

  • Tu dois avancer des frais : la création de statuts peut coûter de 200 à 1000 € (voire plus si tu passes par un avocat ou un notaire), et tu dois publier une annonce légale, ouvrir un compte pro, etc.
  • La comptabilité est plus lourde : il est presque indispensable d’avoir un expert-comptable (sauf si tu es à l’aise avec la compta, mais ça prend du temps).
  • Ton régime social (si tu es dirigeant) peut être plus cher, et les cotisations patronales peuvent grimper vite si tu te verses un salaire.
  • Au final, la gestion quotidienne est moins simple que si tu étais en auto-entrepreneur.

Moralité : passer en société, c’est top si tu comptes aller loin, te développer et générer du chiffre d’affaires. Mais si tu n’es pas sûr et que tu veux juste tester un marché, tu risques de perdre du temps et de l’argent pour rien.

Un tableau comparatif : Auto-entreprise VS SASU VS EURL

Pour t’aider à visualiser, je te propose un petit tableau (⚠️ c’est un tableau indicatif, pas un document juridique) :

CritèresAuto-entrepreneurSASUEURL
Création / FormalitésTrès simples (déclaration en ligne)Plus coûteuses (statuts, annonce légale)Plus coûteuses (statuts, annonce légale)
Protection du patrimoineFaibleBonne protection (responsabilité limitée)Bonne protection (responsabilité limitée)
Régime socialMicro-social (charges sur CA)Assimilé-salarié (charges sur salaire)Travailleur non salarié (TNS) (charges sur rémunération)
Plafond de CA~188 700 €/an (ventes)Pas de plafondPas de plafond
Récupération de la TVANon (sauf dépassement seuil TVA)Oui (soumis à TVA)Oui (soumis à TVA)
Complexité comptableFaible (pas de bilan, simple livre de recettes)Importante (obligation comptable et bilan)Importante (obligation comptable et bilan)
ÉvolutionPassage à la société en cas de dépassement de plafondPossible (SASU -> SAS si assoc. supplémentaires)Possible (EURL -> SARL si assoc. supplémentaires)

Quand j’étais auto-entrepreneur, j’étais ravi de la simplicité. Cependant, dès que j’ai voulu jouer dans la cour des grands (plus de budget pub, plus de volumes d’importations, etc.), j’ai créé une SASU. Fais-toi conseiller par un expert-comptable pour éviter de te tromper, surtout si tu vises un business solide.

Tutoriel : comment se lancer rapidement en auto-entrepreneur pour ton dropshipping

Si tu es en France et que tu veux la voie la plus rapide et simple, voici un pas-à-pas que j’aurais adoré avoir :

  1. Va sur le site officiel autoentrepreneur.urssaf.fr (ou guichet-entreprises.fr) pour faire ta déclaration.
  2. Crée ton compte, renseigne ton identité, ton adresse et ton activité principale : “commerce de détail sur internet” ou “vente à distance”. Pour du dropshipping, le code APE le plus courant est 4791B (vente à distance sur catalogue général).
  3. Choisis le régime micro-fiscal (tu seras alors imposé sur un pourcentage de ton CA).
  4. Valide ta demande. C’est gratuit. Tu reçois en quelques jours ton numéro SIRET.
  5. Ouvre un compte bancaire dédié (si ton CA > 10 000 € deux années de suite, c’est obligatoire).
  6. Active ta boutique en ligne (Shopify, WooCommerce, Dropizi…), connecte tes moyens de paiement (PayPal, Stripe).
  7. Déclare ton chiffre d’affaires chaque mois ou trimestre sur le site de l’URSSAF.
  8. Reste en dessous des seuils et profite de la simplicité du statut.

Évite de faire l’erreur que j’ai commise au début : je n’avais pas ouvert de compte bancaire séparé. Résultat, j’ai dû tout trier dans mes transactions perso pour faire mes déclarations. Un vrai casse-tête ! Donc je te conseille fortement de séparer tes comptes le plus tôt possible.

Les meilleures ressources (sites de référence) pour t’aider

Pour être honnête, j’ai souvent pioché des infos sur des sites spécialisés en création d’entreprise et en dropshipping. Voici quelques références utiles (en France) :

  • Urssaf.fr : Le site officiel pour l’auto-entreprise (micro-entreprise).
  • Impots.gouv.fr : Pour tout ce qui touche à la fiscalité (TVA, impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés).
  • Infogreffe.fr : Si tu veux créer ta société (SASU, EURL, SARL…).
  • Bpifrance-creation.fr : Plein de dossiers techniques pour t’aider dans la création et la gestion de ton business.
  • Service-public.fr : La base pour comprendre les obligations légales.

Pour la Belgique :

  • Guichetentreprises.be : Plateforme officielle regroupant les informations et services pour entrepreneurs.
  • SPF Finances : Pour la fiscalité, la TVA, l’EORI, etc.

Pour le Canada :

  • Entreprises Québec : Infos pratiques sur la création et les types de statuts juridiques.
  • Agence du revenu du Canada : Pour la déclaration de revenus, le numéro d’entreprise, le GST/HST (équivalent de la TVA).

Les erreurs que j’ai faites et que je ne veux pas que tu reproduises

J’ai deux grosses erreurs à confesser :

  • La première : J’ai sous-estimé le côté juridique et j’ai mis du temps à me déclarer. Je te l’ai déjà dit, mais j’ai frôlé la requalification de mon activité en travail dissimulé. Honnêtement, ça m’a coûté beaucoup de stress et j’aurais pu l’éviter en me déclarant dès la première vente.
  • La deuxième : J’ai voulu économiser sur l’expert-comptable quand j’ai créé ma SASU. J’ai donc fait ma compta moi-même, sauf que je me suis trompé dans mes déclarations de TVA. Résultat : un redressement (heureusement pas trop gros) mais qui aurait pu être évité avec un bon accompagnement.

Moralité : être “Cheap” sur la compta ou la création d’entreprise peut te coûter beaucoup plus cher à long terme. Dans le dropshipping, tu as déjà assez de choses à gérer (achats, marketing, référencement SEO, relation fournisseur, etc.), alors délègue la partie comptable et juridique à quelqu’un qui sait.

Statut juridique dropshipping - La plupart des statuts juridiques sont adaptés à votre activité
Statut juridique dropshipping – La plupart des statuts juridiques sont adaptés à votre activité

Comment je vois la suite (et pourquoi le statut juridique est crucial pour grandir)

Aujourd’hui, j’ai plusieurs boutiques en dropshipping et quelques sociétés. Ce que j’ai appris, c’est qu’il faut toujours penser long terme : si tu souhaites un jour vendre tes parts, faire entrer des investisseurs, voire revendre ta boutique, avoir une structure solide et déclarée est un énorme atout.

Avoir un statut “pro” rassure aussi tes partenaires : tu peux par exemple faire un contrat sérieux avec ton fournisseur, négocier des délais de paiement, payer en HT, etc. Alors que si tu es en micro-entreprise, certains partenaires hésitent à te traiter comme un “grand compte”.

En fin de compte, je te dirais que le meilleur statut juridique pour faire du dropshipping, c’est celui qui correspond réellement à ton projet et à ta stratégie.

  • Tu ne veux pas faire plus de 1 500 € de CA/mois ? L’auto-entreprise est parfaite.
  • Tu veux dégager 100K200K300K € de CA par an (ou plus) ? Crée une société dès que tu sens que ça va décoller, pour être tranquille.

Fais-moi confiance, tu gagneras du temps, de la tranquillité, et tu seras crédible auprès de tous.

FAQ

Que se passe-t-il si je fais du dropshipping sans statut juridique ?

Faire du dropshipping de manière habituelle (régulière) sans aucun statut peut être requalifié en travail dissimulé. Concrètement, si l’administration te tombe dessus, tu risques des pénalités, voire des sanctions plus lourdes. Mieux vaut déclarer ta boutique, même si tu ne fais que quelques ventes !

Quel est le meilleur statut pour un débutant qui veut tester le dropshipping ?

Souvent, je recommande l’auto-entreprise (micro-entreprise) parce que tu as très peu de formalités, un régime fiscal simplifié et que tu ne payes des cotisations que sur ton chiffre d’affaires encaissé. C’est idéal pour tester un produit ou un marché sans te ruiner en charges fixes.

Dois-je facturer de la TVA en auto-entrepreneur ?

Tant que tu ne dépasses pas les seuils de franchise de TVA (aux alentours de 91 900 € pour la revente de biens), tu n’as pas à facturer la TVA. Dès que tu dépasses ce seuil (et sous réserve des règles de base), tu devras collecter et déclarer la TVA. Évidemment, ça dépend aussi si tu optes pour le régime réel volontairement. Renseigne-toi bien pour ne pas avoir de litige avec l’administration fiscale !

Est-il possible de cumuler un statut auto-entrepreneur et une société en même temps ?

Oui, c’est possible dans certaines configurations. Par exemple, tu peux être salarié et auto-entrepreneur pour lancer un side project en dropshipping. Ou tu peux détenir une SASU (soumis à l’IS) et, en parallèle, gérer une micro-entreprise sur une autre activité. Mais attention à bien te faire conseiller pour ne pas te retrouver en situation de “double activité” incompatible.

Quel statut juridique pour le dropshipping en Belgique ?

En Belgique, tu peux tout à fait démarrer en entreprise individuelle (comme un indépendant), mais ta responsabilité est illimitée. Si tu veux protéger ton patrimoine personnel et constituer un capital social, tu peux opter pour une Société à responsabilité limitée (SRL) ou même une Société anonyme (SA). Comme en France, tout dépend de tes objectifs de développement et du niveau de protection souhaité.

Et si j’habite au Canada ?

Au Canada, tu as le statut d’entreprise individuelle (proche de l’auto-entreprise française), la société en nom collectif si tu t’associes, ou la société par actions pour te protéger et récupérer la TPS/TVQ. Là encore, tout dépend de tes ambitions : simple test ou réel business à grande échelle.

Puis-je rester salarié et faire du dropshipping en même temps ?

Oui, c’est parfaitement possible, à condition que ton contrat de travail ne comporte pas de clause d’exclusivité ou de non-concurrence. Commence en auto-entrepreneur pour simplifier la gestion, et si ton business décolle, tu pourras alors démissionner (ou négocier une rupture conventionnelle) et passer à un statut de société.

Quelle est la différence entre une SASU et une EURL ?

  • SASU : tu es assimilé-salarié, tes dividendes ne sont pas soumis aux cotisations sociales (sauf la flat tax). Tu peux plus facilement faire entrer de nouveaux actionnaires pour passer en SAS.
  • EURL : tu es travailleur non salarié (TNS), tu paies moins de cotisations sociales sur ta rémunération, mais si tu te verses des dividendes importants, ils peuvent être soumis à cotisations sociales.

Les deux permettent de protéger ton patrimoine et n’ont pas de plafond de CA.

Conclusion : passe à l’action pour sécuriser ton business

Voilà, tu as désormais une vision large de toutes les possibilités pour ton statut dropshipping. Retenir “le meilleur statut” n’a pas vraiment de sens parce que tout dépend de toi. Si tu débutes et que tu ne sais pas encore si tu vas dépasser 2 000 € de CA par mois, être auto-entrepreneur est idéal. En revanche, si tu es sûr de cartonner et que tu veux lever des fonds, recruter, te rémunérer avec un vrai salaire, alors la SASU (ou la SARL / EURL) est plus adaptée.

Mon conseil ultime : ne te prends pas la tête pendant des mois, agis. Devenir auto-entrepreneur prend littéralement quelques heures. Ensuite, si tu fais un carton et que tu dois passer en société, ça se gère. Ne restreins pas ton ambition simplement parce que tu n’es pas sûr de la forme juridique. Les opportunités d’un e-commerce en dropshipping sont énormes si tu utilises les bonnes méthodes et si tu prends les devants pour être dans les règles. Alors, lance-toi, fais tes premières ventes, et surtout n’oublie pas : protége ton business et fais-le grandir !

Je te souhaite un maximum de ventes et de réussite pour ton activité de dropshipping ! 🚀

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